Découvre les 2 premiers chapitres d'Itinéraire sans GPS (Guide Pour Séduire)

· De Tamara Balliana

Découvre les 2 premiers chapitres d'Itinéraire sans GPS (Guide Pour Séduire)

Itinéraire sans GPS (Guide Pour Séduire), ma comédie romantique, MM sort le 21 juin ! Je te propose de découvrir ci-dessous les 2 premiers chapitres.

1

Hadrien

C’est une de ces journées où la chaleur moite de l’été rend Paris suffoquant. Je grimpe les trois étages me séparant de mon appartement, le moral entamé par l’idée que je vais devoir passer une partie de mon week-end à faire le ménage, une des trois activités que je déteste le plus avec emballer les cadeaux de Noël, et couvrir des livres à la rentrée (OK, je n’ai pas fait cette dernière depuis des années).

Alors, quand je passe la porte et découvre que William a déjà commencé à ranger, je pousse un soupir de satisfaction. 

Il s’est occupé uniquement de ses affaires, mais c’est un bon début.

D’un pas léger, je me dirige vers la chambre à coucher dans l’idée de le remercier de cette initiative, voire pourquoi pas essayer de le convaincre de s’occuper de mon bazar également. Je m’arrête sur le pas de la porte, prêt à lancer une plaisanterie sur mon légendaire sens du désordre, mais stoppe net.

Mon petit ami est en train de remplir une valise avec tous ses vêtements, peu importe l’état de propreté de ceux-ci.

– Tu t’en vas quelque part ?

Le visage de William passe par différentes couleurs pour finalement adopter un teint similaire à celui de Morticia Adams. Mais ce sont ses yeux écarquillés qui me font penser à l’image de la biche à quelques secondes de se faire percuter par un camion lancé à vive allure. Et dans le cas présent, je suis l’incarnation du poids lourd du destin.

– William ?

– Je pars à Montréal, répond-il d’une voix blanche.

– Montréal ? Au Canada ?

Ma question n’est pas totalement dénuée de sens. Même s’il est assez commun qu’on désigne par ce nom la ville outre Atlantique, il existe plusieurs Montréal dans le monde, dont au moins six en France. Et j’aime qu’on soit précis, surtout quand j’ai la vague impression que quelque chose de pas très net est en train de se tramer.

– Bien sûr, Montréal au Canada ! Enfin Hadrien, on en a déjà parlé !

Il ne développe pas plus et continue de jeter des vêtements dans sa valise, sans prendre le temps de les plier correctement. Depuis le chambranle de la porte contre lequel je suis appuyé, je me mords la langue pour éviter de lui faire remarquer qu’il sera bon pour tout relaver et repasser.

Il faut que la fée du logis en moi se manifeste maintenant ?

– Tu… tu reviens quand ?

Cette fois-ci, il arrête de passer sa frustration sur ses chaussettes à écussons (que je trouve affreusement ringardes) et me fixe avec une expression à mi-chemin entre l’incompréhension et la pitié.

– Je ne reviens pas, Hadrien. J’ai accepté le job là-bas, mon avion part ce soir.

– Ce soir ?

Mon estomac fait une embardée.

– Tu pars pour Montréal ce soir ? croassé-je.

– Oui, répond-il calmement.

– Mais… mais nous, alors ?

– Voyons Hadrien, tu sais très bien qu’il n’y a plus de nous depuis un moment.

J’ai toujours apprécié chez William le côté imperturbable de son caractère que j’attribue en partie à sa nationalité britannique, mais son manque flagrant d’émotion à cet instant m’ennuie profondément. Nous venons de passer un an et demi ensemble dont plusieurs mois de vie commune, est-ce que cette discussion ne mérite pas un peu plus de… je ne sais pas ! De panache ?

– Est-ce qu’on peut en parler ?

– On a déjà parlé de ça, Hadrien. La semaine dernière, le mois dernier, quand j’ai eu mon entretien.

Comment cet homme qui m’avait subjugué par son sourire permanent scotché aux lèvres, son épaisse chevelure désordonnée et son regard sombre peut-il ressembler à tel point à un robot, tout à coup ? Je sais que je ne suis pas toujours facile à décoder. J’ai moi-même du mal à me comprendre la plupart du temps, mais là je me rends compte que William est à un autre niveau de poker face.

– Je sais… je crois que je ne m’étais pas bien rendu compte.

La panique s’empare de moi, ma poitrine se comprime. Si William s’en va, ça signifie que ce sera ma quatrième relation qui échoue d’affilée. La quatrième fois… que je me fais larguer. Ce n’est pas seulement de la malchance, c’est un schéma, un cycle… Ou peut-être bien une malédiction ?

C’est ça, je suis condamné à ce que les mecs de ma vie me quittent encore et encore.

William attrape une pile de polos aux couleurs criardes. Voici quelque chose qui ne va pas me manquer. Malgré mes remarques, il continue à porter ces trucs qui sont de vraies agressions pour la rétine, et des insultes au bon goût.

– Tu sais, tu ne devrais pas trop noter mon absence, lance-t-il sans prendre la peine de déguiser le fait que c’est un reproche. C’est à peine si on s’est croisés, ces dernières semaines.

– J’ai eu beaucoup de travail. Et toi aussi, il me semble.

Il répond par un petit reniflement dédaigneux.

– Ce n’est pas comme ça qu’une relation marche, Hadrien. Tu peux avoir du travail, mais il faut aussi que tu aies envie de rentrer le soir à la maison.

– Qu’est-ce que tu insinues, là ? Tu crois que je t’ai trompé ?

L’idée qu’il puisse penser ça de moi me fait monter la bile dans l’estomac.

– Pas forcément, mais on n’a pas couché ensemble depuis des semaines.

– Ce n’est pas tout à fait vrai, il y a eu cette fois où on a essayé… et tu as fini par t’endormir ! Ce n’est tout de même pas ma faute !

Sur le moment pourtant, je l’ai ressenti comme étant ma faute. William a fait quelques efforts, mais… ne s’est pas montré à la hauteur de l’occasion, dirons-nous. J’avoue avoir été partiellement soulagé, tout en me sentant responsable de ne plus être susceptible de l’exciter correctement.

– Je n’ai pas dit que c’était ta faute. Je te fais juste remarquer les faits. Et pour être honnête, est-ce que ça t’a manqué ?

Je me mords la lèvre, incapable de lui dire le contraire. Je suis persuadé que ça ne lui a pas manqué non plus. Je le sais depuis un moment déjà, je n’étais juste pas prêt à me l’avouer.

– On aurait peut-être dû essayer davantage, constaté-je un peu tristement.

– Non, on n’aurait pas dû essayer davantage. On mérite tous les deux une relation qui soit facile, et qui ne nous donne pas l’impression d’avoir un deuxième job dont il faut s’occuper.

Je l’observe dans son jean ajusté et son t-shirt qui, si je me souviens bien, est un cadeau de ma part. Je recherche cette petite étincelle, une attraction, quelque chose qui me rappelle que d’une façon ou d’une autre je suis toujours attiré par lui. Mais rien ne vient.

– Je continuerai de payer ma part du loyer quelque temps. Le temps que tu décides si tu veux déménager, assumer le loyer seul, ou prendre un colocataire.

Je fronce le nez à cette ultime suggestion. Punaise, si je dois trouver un coloc, il va vraiment falloir que je range l’appartement. Remarque, ce sera toujours plus facile que de déménager.

Il attrape sa valise et un autre sac qui était déjà au sol puis quitte la chambre. Je le suis au salon comme un automate.

– Une entreprise viendra chercher le reste de mes affaires. Je leur ai donné ton numéro en leur disant que ça ne servait à rien de t’appeler en semaine, car tu serais trop occupé pour venir leur ouvrir. 

Je hoche la tête, trop sonné pour relever son reproche.

– Je ne fais pas ça pour te faire du mal, Hadrien.

– Je ne t’ai jamais pris pour quelqu’un de cruel, enfin… est-ce que tu allais partir sans même me dire au revoir ?

Il hausse les épaules.

– Je sais que tu n’aimes pas les disputes ou les confrontations. Alors, comme je pensais que tu rentrerais du travail tard, comme d’habitude, j’avais dans l’idée de partir avant ton retour. Je t’aurais envoyé un email depuis l’aéroport.

– Un email ! Tu voulais envoyer un email pour clôturer une relation de presque deux ans !

– Ou t’appeler, ajoute-t-il rapidement. Je n’étais pas encore décidé. Mais Hadrien, notre relation est morte depuis longtemps, et on le savait tous les deux. On ne s’aimait pas assez pour se battre pour elle.

Je ferme les yeux pour réprimer mes larmes. Au fond de moi, je sais qu’il a raison, mais ce que j’entends, ce n’est pas « on ne s’aimait pas assez », mais « je ne t’aimais pas assez pour me battre pour toi ». Et j’ai l’impression que cette phrase résume un peu trop toutes mes relations passées, et pas seulement amoureuses.

– Je suis vraiment nul à ça, dis-je à haute voix alors que pourtant c’est plus pour moi que pour lui que je le dis.

– À quoi ?

– Être en couple, je n’ai jamais réussi à faire les choses correctement.

William me dévisage avec ce qui doit être dans sa tête de la tendresse, mais qui ressemble pour moi davantage à de la pitié.

– Je ne peux pas parler pour les autres, mais dans mon cas, tu n’as jamais mis notre relation au premier plan. Tu ne te mets pas au premier plan. C’est toujours ton boulot qui passe en premier, ou ta famille. Ce n’est pas non plus une critique, mais peut-être que tu devrais réfléchir à tes priorités.

J’acquiesce d’un signe de tête, car concrètement qu’est-ce que je peux répondre à ça ? Que ça m’a tout l’air d’être une critique, tout de même ?

William me donne une tape sur l’épaule, comme celles qu’on distribue aux enterrements quand on ne sait pas trop quoi dire à la personne en face et qu’on ne se sent pas assez proche pour la prendre dans nos bras. Puis il entreprend de descendre l’escalier avec sa valise. Comme c’est un peu encombrant, je l’accompagne jusqu’à la porte de l’immeuble, devant laquelle un taxi est stationné.

– Au revoir Hadrien.

La chaleur a fini par se transformer en orage. Un corbeau croasse. Enfin, pas tout à fait, mais dans ma tête la scène est lugubre à ce point. William disparaît dans la nuit mouillée parisienne. 

 

2

Logan

 

– Vous êtes certain que c’est ce que vous voulez, Logan ?

Le docteur Mertens me fixe par-dessus ses petites lunettes à monture dorée. Au fond de lui, il sait pertinemment que je ne vais pas changer d’avis maintenant. Ce n’est pas mon genre et ce n’est pas sur un coup de tête, alors que je suis assis dans son cabinet depuis plus d’une heure, que je vais tout à coup renoncer. On se connaît depuis un moment, lui et moi, on a suffisamment discuté de tout ça et de toutes les options qui s’offrent à moi. Il sait aussi par quoi je suis passé, il m’a vu au plus mal. Il connaît les raisons qui me poussent à prendre cette décision. Et surtout, il est conscient que je ne veux plus souffrir…

– J’aurais aimé… commence-t-il, les yeux un peu dans le vague.

Je comprends que ma résolution est un échec pour lui, il aurait voulu me sauver. Parfois, j’ai l’impression qu’il est un peu trop sentimental avec moi. Je ne pourrai jamais lui reprocher d’être le médecin froid et distant qu’on caricature parfois. Non, il est profondément humain avec ses forces et ses faiblesses. Et sa faiblesse maintenant, c’est de ne pas accepter ma décision. Mais si moi j’ai été capable de la prendre, je veux qu’elle soit respectée.

– Je sais que vous auriez aimé me convaincre d’emprunter une autre voie, mais j’en ai marre. Je suis épuisé, je ne veux pas d’une autre opération.

Il hoche la tête puis se force à sourire. Je me lève de mon siège et il se redresse à son tour, de l’autre côté du bureau.

– On se voit dans un mois, alors, dit-il en manquant clairement d’entrain.

– On se voit dans un mois.

Il a posé la main sur la poignée de la porte, mais ne l’ouvre pas pour autant.

– Votre mère m’a dit que vous avez prévu un voyage en France ?

– Oui, un dernier baroud d’honneur, en quelque sorte. Même si je ne lui ai pas présenté les choses comme ça.

Le docteur Mertens fronce les sourcils.

– Vous ne l’avez pas mise au courant ?

Je secoue la tête.

– Logan…

Sa protestation meurt dans sa bouche, car il sait là aussi que j’ai mes raisons.

– Je compte sur vous pour ne pas vendre la mèche.

– Je ne peux pas, secret médical oblige.

Je hoche la tête, mais il ajoute :

– Mais Logan, je lui en parlerais si j’étais vous. Vous ne pouvez pas mettre votre famille devant le fait accompli.

– Je leur dirai en temps voulu.

– C’est-à-dire ? Quand ?

– C’est à moi seul de décider de ça ! Mais il me reste un mois, docteur, et je n’ai pas envie de le passer à écouter ma famille essayer de me faire changer d’avis. Je leur dirai probablement à mon retour en Belgique.

Je vois bien qu’il n’approuve pas, mais qu’il mesure que son rôle s’arrête ici. Qu’il ne peut pas plus me contraindre à parler à ma famille qu’au reste.

Il appuie sur la poignée et ouvre la porte. Je fais quelques mètres en direction de l’accueil et quand je jette un œil par-dessus mon épaule, il est toujours là à m’observer.

– Profitez bien de ces prochaines semaines, Logan.

– J’y compte bien.

Un mois, un peu plus de quatre semaines, ce n’est pas grand-chose et c’est beaucoup à la fois. Mais c’est ce qu’il me reste avant que je ne sois enfin libre.

 

***

 

– J’ai plié ton linge, tu veux que je te le pose où ? demande Maman.

– Tu n’avais pas à faire ça. Je suis capable de le faire tout seul, réponds-je en attrapant la pile.

– Te plains pas, tu ne te rends pas compte de la chance que tu as, rouspète ma sœur Julie affalée sur le canapé.

– Julie ! s’offusque ma mère comme à chaque fois que celle-ci fait une vague allusion au fait que je suis chanceux d’être pris en pitié par notre mère. 

L’intéressée roule des yeux et moi je ris sous cape.

– T’inquiète pas, je pars demain. Tu pourras redevenir la petite préférée pendant quelque temps. Tu sais ce qu’on dit : loin des yeux, loin du cœur.

– Tu parles, marmonne-t-elle dans sa barbe.

Ma mère quant à elle affiche l’air fermé qu’elle adopte dès que je parle de mon voyage. Je sais qu’elle n’apprécie pas que je parte seul. Mais j’ai vingt-cinq ans, bordel ! J’ai passé l’âge des vacances en famille depuis longtemps. Et puis, question timing, ça aurait été impossible de toute façon. Je dois être de retour pour le 20 juillet et eux n’ont pas de vacances avant août.

Quant au fait d’embarquer un ami, j’y ai pensé, mais ça ne collait pas avec l’idée que j’ai de ce séjour. J’ai envie de le vivre sans contrainte, sauf si je m’en impose moi-même. Même mon itinéraire n’est pas fixe. Dans une vie où depuis trop longtemps je dois me plier aux contraintes de la maladie, j’ai envie d’être libre.

Je quitte la maison, ma pile de linge dans les bras, pour rejoindre Pixie.

Pixie, c’est mon van, mais c’est plus que ça. C’est le projet qui m’a permis de ne pas devenir fou ces trois dernières années. Encore quelque chose que tout le monde m’a dissuadé de faire quand je leur ai annoncé. Et pourtant, j’ai réussi.

J’ai acheté Pixie à un artisan pour une bouchée de pain. C’est tout juste si elle était encore capable de rouler à l’époque. De vieille camionnette rouillée par endroits, je l’ai transformée en véritable maison roulante avec tout le confort nécessaire : un lit qui se transforme en banquette avec une table pour manger, une cuisine équipée d’un évier, d’une plaque et d’un mini frigo, et même une douche. Celle-ci est microscopique, j’arrive tout juste à y tenir, mais elle a le mérite de m’éviter la cabine en plein air et tous ses désagréments.

Je range mon linge dans un des placards que j’ai installés sur les parois. Vivre dans un van nécessite une certaine discipline si on ne veut pas qu’il se transforme vite en capharnaüm. Heureusement pour moi, j’ai toujours eu un petit côté maniaque qui m’a poussé à optimiser chaque recoin du van. Je n’aime pas que des trucs se baladent quand je roule.

Je ressors de Pixie et lui donne un petit coup sur la carrosserie, comme on flatterait la croupe d’un cheval.

– J’espère que tu es prête, ma belle, on a de sacrées aventures qui nous attendent.

Bien entendu, elle ne me répond pas. Si c’était le cas, ce serait inquiétant ou alors le signe que j’ai un peu trop forcé sur les opioïdes. J’ai réduit la dose ces derniers temps, même si cela implique que la douleur est quasi constante. Mais je préfère ça qu’être groggy et jamais je n’aurais convaincu mes proches de me laisser partir dans cet état.

Je pense à la liste des choses que j’aimerais faire qui se trouve dans mon téléphone. Trois semaines ne seront probablement pas suffisantes, mais j’ai décidé de ne pas me prendre la tête. Vivre avec des regrets, ce n’est pas mon genre et j’aime l’excitation de me dire que tout n’est pas écrit.

Je retourne dans ma chambre d’adolescent. J’ai rendu mon appartement il y a un an, pour la plus grande joie de ma mère. En théorie, je n’habite pas chez eux puisque je dors quasiment tout le temps dans Pixie, mais en pratique, celle-ci est très souvent garée dans leur jardin. C’est aussi pour ça que j’ai besoin de ce break loin d’eux. Je les adore, mais quiconque a passé plus d’une semaine chez ses darons à mon âge sait que c’est loin d’être tous les jours une partie de plaisir.

Les trois prochaines semaines sonnent comme un avant-goût de cette liberté que j’attends avec impatience.

Je vérifie que je n’ai rien laissé ici qui pourrait me servir pendant le voyage. Mes yeux s’attardent sur le bureau où une pile de vieux bouquins est empilée. Tous déjà lus ou presque, donc rien qui ne vaille le coup d’être emmené. Mais au milieu se trouve un cahier avec une couverture bleue, un peu abîmée par endroit. Il s’agit d’un journal, une idée de ma psy, au départ. Je ne le tiens pas régulièrement, ça dépend des périodes. J’hésite, puis je décide de le prendre. Après tout, je pourrai peut-être y consigner ce que je vais faire ces prochaines semaines. Personne ne le lira. Mais ce n’est pas pour ça que sont faits les journaux, je crois. C’est plus pour vider notre esprit des pensées qui l’encombrent, du moins, moi, je le vois comme ça. Alors, j’y consignerai mes réflexions, et probablement la liste de mes dernières fois.

Note de l'autrice : 

Ce roman est une comédie romantique MM, cela signifie que comme toutes mes romances, l'histoire se finit bien. Dans cette lecture, j'aborde quelques thèmes forts, n'hésite pas à m'écrire si tu veux avoir plus d'informations. 

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